RDC: Frau, intimidacions, irregularitats durant les eleccions del dia 30 de desembre 2018. Hélène Madinda, presidenta de Congoforum en Bélgica ens envía un resum de la jornada electoral en el país, una jornada tan esperada per la población congolesa, però farcida d’obstacles, problemas tècnics planificats , provocats per tal d’influir en els resultats. A continuació, resum en francès. RDC/Elections: des désordres dès le matin et une tension croissante Marie-France Cros – La Libre . Même amputés officiellement d’une partie de leur électorat, les scrutins présidentiel et législatifs se sont déroulés dans un désordre certain, dimanche. Alors que Beni, Butembo (NordKivu) et Yumbi (Maï-Ndombe) étaient exclues du vote, la société civile a organisé l’élection à Beni. Ailleurs, les informations parvenues à La Libre Afrique.be, rapportaient divers cas d’irrégularité. Certaines pourraient être dues à la mauvaise organisation de la Ceni (Commission électorale nationale indépendante), d’autres sont clairement volontaires et créaient par endroits une forte tension. Ainsi, le média congolais Actualités.cd indiquait dimanche matin que le gouverneur du Kasaï oriental (centre du pays), Ngoy Kasanji (pro-Kabila), était intervenu auprès des électeurs faisant la queue pour voter à Mbuji Mayi, au complexe Mulami Muimpe, distribuant de l’argent en leur demandant de voter pour les candidats de la coalition kabiliste FCC. Des pratiques identiques sont rapportés à La Libre Afrique.be à Kalima (Maniema, centre-est), où le gouverneur a.i. Pascal Omana Bitika passait ce matin dans les bureaux de vote avec de l’argent, ainsi qu’Hervé Katchelewa, de l’Api (parti de la coalition kabiliste). Machines à voter en panne… ou déjà pleines Il y a aussi les machines à voter qui ne fonctionnent pas. A l’Institut de Bagira (Bukavu – SudKivu, à l’est du pays), trois machines à voter sont tombées en panne après moins de deux heures de fonctionnement. A Dimbelenge (Kasaï-central, centre), les machines à voter ne fonctionnaient pas du tout, les agents de la Ceni ayant « oublié le mot de passe », selon la source. A l’Institut Bosembo d’Idiofa (Kwilu, ouest), on nous informe qu’une machine à voter (qui peut normalement accueillir 600 votes) était déjà remplie au début du vote; les électeurs n’ont pu l’utiliser. A Masi Manimba (Kwilu), les machines à voter étaient bloquées et les batteries à plat à l’ouverture des bureaux. Au centre de vote Imani Panzi, à l’UEA Bukavu (Sud-Kivu), seuls 8 des 32 bureaux de vote disposaient de machines à voter. Vers 8h du matin, au site de vote Tanganyika, à Goma (Nord-Kivu, est), une machine à voter a été emportée par un homme qui s’est enfui à l’arrière d’une moto qui l’attendait (voir photo cidessous, prise par une de nos sources). Selon Actualités.cd, un chef de centre a été tabassé parce qu’il voulait sortir avec la machine à voter à l’école Sola Gratia de Kananga (Kasaï-central, centre du pays, ensanglanté en 2016-2017 par la révolte Kmwina Nsapu et la terrible répression menée par Emmanuel Ramazani Shadary, aujourd’hui candidat officiel à la Présidence); la police est intervenue et le vote a été suspendu. Arrêté avec 21 cartes d’électeurs à Bukavu A Rutoboko (Goma – Nord-Kivu), les électeurs ont reçu les bulletins de vote de Rutshuru, pas ceux de Goma. Dans la capitale du Nord-Kivu, des centres de vote ont été déplacés, |